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L'industrie du troisième millénaire

  in Petites Affiches Lyonnaises - N°595 - du 06 au 12 juillet 2002, juin 2002

 

« le marché de l’art, c’est les marchés financiers en dix fois plus intelligent et féroce, le marché de l’art a naturellement créé Artprice ».
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Artprice : des archives en incessante expansion

Leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l’art, Artprice gère aujourd’hui un fonds documentaire s’appuyant sur quelques catalogues de ventes originaux en provenance du monde entier et archivés depuis plus de 30 ans. Ce bilan actuel ne représente toutefois qu’une étape sur le parcours de cette « Dot Corp » dont la bibliothèque s’enrichit chaque jour de nouveaux catalogues autant actuels que pouvant remonter au XVIIIe siècle.

D’abord limité au seul apanage des puissants par le biais des commandes à la tutelle plus ou moins indirecte de l’Eglise, l’art ne fut réellement l’objet d’un marché qu’à partir du XVIIè siècle et ce n’est que durant la seconde moitié du XVIIIe que des catalogues de vente détaillés firent leur apparition. Londres, Amsterdam mais surtout Paris tenaient déjà le haut du pavé. Si bien entendu, il s’avère délicat au prime abord d’établir des comparaisons d’adjudication entre une vente et plus précisément un résultat réalisé au XIXè siècle et un autre, pour la même pièce, atteint par exemple en fin de XXè siècle, un rapide examen d’un tableau comparatif du pouvoir d’achat du franc et donc de l’euro à ce jour permet en fait une analyse intéressante du marché de l’art, encore faut-il disposer des catalogues concernés et donc de leur descriptif ainsi que des résultats pour espérer une lecture claire. Et c’est là que réside la force essentielle du titanesque travail entrepris depuis plus de dix ans par Artprice avec la constitution d’archives aboutissant aujourd’hui sur une banque de données impressionnante permettant de suivre à la trace un même tableau peut-être vendu plusieurs fois aux enchères entre le début du XVIIè siècle et aujourd’hui. Le travail entrepris n’aura de fin, pour le passé du moins, qu’avec la collection complète et le traitement intégral de tous les catalogues de vente de fine art, vins et livres anciens édités de par le monde depuis les origines ce qui, admettons le, aurait quasiment pu faire l’objet de travaux d’Etat.

270 000 catalogues répertoriés et disséqués jusqu’à la moindre information, 4 millions de résultats de ventes collectés depuis le XVIIè siècle et couvrant près de 300 000 artistes du IVè siècle à nos jours, 2900 maisons de ventes réparties sur 40 pays suivies au jour le jour comme dans leurs ventes passées, c’est en partie le bilan actuel d’Artprice.com consultable via le net soit par achat d’unités directement sur le site soit, et c’est nouveau, selon deux formules d’abonnement trimestriel ou annuel. Rappelons également l’offre faite dès juillet 2001 à la banque Lazard par Artprice et le Groupe Serveur visant à acquérir @uctionpress incluant : la Gazette de l’Hôtel Drouot, le Moniteur des Ventes et leur pôle Internet avant de conclure sur cette remarque de Thierry EHRMANN fondateur et chairman d’Artprice : « le marché de l’art, c’est les marchés financiers en dix fois plus intelligent et féroce, le marché de l’art a naturellement créé Artprice ».

Philippe Jayet

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