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L'industrie du troisième millénaire |
in La Vie Financière - du 14 au 20 octobre 2005 - N° 3149 |
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Revue de presse |
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PATRIMOINE/ Marché de l'art NÉOCLASSIQUES FRANÇAIS
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PRIX DES UVRES (PEINTRES NÉOCLASSIQUES FRANÇAIS) (lots vendus aux enchères en 2004) |
20 % Moins de 1 500 € |
24 % De 1 500 à 15 000 € |
48 % De 15 000 à 150 000 € |
8 % Plus de 150 000 € |
artistes néoclassiques se négociant à moins de 30 000 euros. Nombre de dessins, qui représentent près du tiers des transactions, s'échangent encore à moins de 3 000 euros. Ainsi Groupe de figures se lamentant, un petit lavis de Jean-François Pierre Peyron, s'est vendu 1 500 euros le 18 mars 2004 chez Christie's Paris. Dans cette gamme de prix, il est encore possible de glaner une esquisse de Jean-Auguste-Dominique Ingres, admiré pour la perfection de son dessin et de ses portraits. Ainsi, Tête d'homme de profil à gauche,
Une inspiration puisée dans l'antiquité |
Le courant néoclassique s'élabore dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, s'inspirant de l'Antiquité et en réaction au style rococo. Né à Rome dans la seconde moitié du XVIIe siècle, il se propage en Europe jusque vers 1830. En France, Jacques-Louis David en devient le plus célèbre représentant On a généralement considéré le néoclassicisme comme l'antithèse du romantisme. Or de nombreux artistes de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe ont employé des moyens néoclassiques à des fins romantiques. La frontière entre les deux mouvements n'est pas aussi tranchée : Girodet en est un bon exemple. Il rejoint l'atelier du maître néoclassique Jacques-Louis David, mais ses peintures deviennent vite plus sensuelles et atmosphériques que les uvres austères de David.
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une feuille de 3 centimètres de côté, s'est vendue 1 100 euros chez Christie's Paris le 8 mars 2005. En mars, chez Mathias-Millon-Robert, il était même encore possible de trouver, pour 1 700 euros, une Etude pour l'évanouissement de Dante, par Anne-Louis Girodet. Mais, face à la raréfaction, les peintures estimées au-dessous de 30 000 euros tendent à s'envoler. Le moindre petit tableau proposé en salle est susceptible d'atteindre le double des estimations hautes. Estimé 22 000-25 000 euros, un Portrait en pied du marquis de Bonchamps, par Girodet, a, par exemple, été enlevé pour 78 000 euros chez Beaussant-Lefèvre le 17 juin. Une semaine plus tard, le marteau de Piasa est tombé à 40 000 euros pour Vénus et Cupidon, de Jean-Baptiste Regnault, une peinture de petites dimensions qui avait été estimée 8 000-12 000 euros.
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