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L'industrie du troisième millénaire |
in La Vie Financière - du 21 au 27 octobre 2005 - N° 3150 |
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Revue de presse |
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PATRIMOINE/ Marché de l'art LE POP ART AMÉRICAIN
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Culture de masse |
Le pop art est un mouvement américain et britannique inspiré, entre 1955 et 1970, par la culture de masse, la société de consommation, la publicité, les magazines, la télévision et la bande dessinée. Des artistes tels que Jasper Jones, Robert Rauschenberg ou Andy Warhol intègrent dans leurs peintures des objets quotidiens et familiers (soupe en boite, paquets de lessive, etc.). D'un point de vue esthétique, il y a autant de styles que d'artistes, mais ils ont en commun d'expérimenter les procédés techniques les plus récents (peinture acrylique, collages, sérigraphie) et de créer des uvres simples et lisibles avec des couleurs vives utilisées dans la publicité. |
En seize ans, cette série affiche un taux de rendement annuel moyen de 28 % !
Des lithos abordables
Depuis trois ans, les records se succèdent. En 2002, cinq artistes du mouvement
ont battu leur record : Roy Lichtenstein (Happy Tears : 6 500 000
dollars), Tom Wesselmann (Great American Nude #44 : 850 000
dollars), Edward Joseph Ruscha (Talk about Space : 3 200 000 dollars),
Claes Thure Oldenburg (Light Switches/Hard Version : 620 000 dollars)
et Robert Indiana (The American Sweetheart : 550 000 dollars). Plus
récemment, en mai 2004, Claes Thure Oldenburg a décroché
une enchère de 1,3 million de dollars pour Sewing Machine (1961).
Contrairement à l'adage, la rareté n'est pas toujours le facteur
déterminant dans le prix d'une uvre d'art. C'est l'adjonction d'une
offre et d'une demande élevées qui stimule bien souvent la cote
d'un artiste. Une production importante peut être gage de notoriété
pour l'artiste. La Factory de Warhol pouvait générer près
de 2 000 pièces en un semestre ! Aussi 72 % des productions d'Andy
Warhol échangées en ventes publiques sont des lithographies, dont
le prix est beaucoup moins cher que celui des toiles. 80 % d'entre elles se négocient
ainsi à moins de 10 000 euros. Au-delà du thème et de
l'éditeur, les prix dépendent du nombre de tirages et de la qualité
d'impression. Kiss, une sérigraphie de 1966 signée, numérotée
24/75, s'est vendue 3 500 euros chez Artcurial le 27 avril 2005. Quinze jours
avant, chez Christie's Paris, il fallait compter pas moins de 8 200 euros pour
Shoe of the Evening, Beautiful Shoe, une lithographie monogrammée
de 1955 avec des rehauts d'aquarelle.
*cette uvre sera proposée aux enchères le 27 novembre 2005, à l'espace Tajan.
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