Aujourd'hui
on est dans la phase des dépôts de bilan. Les start-up
qui ont épuisé leurs ressources financières
payent les conséquences du e-krach. Après avoir arrosé
sans discernement ces start-up, les financiers font un véritable
blocage. Du coup, il y a des centaines de faillites, de fusions,
de rachats... Mais la deuxième vague d'Internet
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Mais
le problème c'est qu'on n'a toujours pas trouvé la clé
pour financer ce réseau ?
Pour
l'Internet commercial c'est vrai que certains opérateurs ont commis
des erreurs stratégiques en pensant par exemple que la publicité
pourrait financer les sites. Or aujourd'hui, on sait que c'est faux. Les
fameuses bannières pub, ça n'a jamais marché.
Pourquoi cette
pub ne marche pas ?
Parce qu'elle constitue un obstacle sur ce média où
l'internaute qui a une démarche très ciblée recherche
une information précise et qu'il n'accepte pas d'être retardé
par une pub. Avec ces bannières en ligne au fond, on n'est pas
loin de l'escroquerie intellectuelle ! D'ailleurs, aujourd'hui les
financiers refusent systématiquement les business models qui s'appuient
sur de la publicité en ligne.
Et les partenariats ?
C'est plus dans l'esprit d'Internet. Mais ça ne suffit
pas. Ce qui va marcher, c'est les fichiers comportementaux où les
internautes remplissent des formulaires. Ce qui permet de définir
des profils types de consommateurs, donc des fichiers qualifiés
qui peuvent être utilisés pour des prospections commerciales.
Mais c'est une
atteinte aux libertés !
Il faut arrêter de fantasmer ! Donner son nom, son
âge et ses habitudes de consommation, ce n'est pas vraiment révéler
un secret. Moi, je le fais régulièrement, sans problème.
Et ce n'est pas forcément idiot : être fiché
correctement, ça vous permet d'être sollicité sur
des propositions commerciales qui peuvent vous intéresser. Au lieu
d'être sollicité en permanence pour tout et n'importe quoi.
L'accès
payant c'est la seule solution ?
Un site qui propose des informations à forte valeur ajoutée
doit aujourd'hui faire payer l'accès. C'est même la seule
solution pour être rentable. D'ailleurs, tous les sites de presse
sont en train de se convertir à ce principe. Le gratuit c'est fini.
Et pourtant
les internautes acceptent difficilement de donner leur numéro de
carte de crédit !
C'est vrai qu'il y a encore des résistances. Mais ces résistances
sont très irrationnelles car c'est moins dangereux que de composer
son code sur un distributeur de billets et de jeter son ticket par terre !
Mais cette résistance va progressivement être balayée
car on est en train de faire des progrès rapides sur la sécurisation
des paiements.
Et vous croyez
au développement du commerce en ligne ?
C'est évident. D'ailleurs quand on voit les investissements
que réalisent certains grands groupes de distribution sur ce créneau,
on n'a aucun doute. Et là encore ce n'est pas parce que certaines
start-up ont commis des erreurs qu'il faut condamner le commerce en ligne
qui dispose au contraire d'un énorme potentiel de développement.
A condition bien sûr que les sites aient les moyens d'assurer un
service à la hauteur. Ce qui pour l'instant donne un atout essentiel
aux groupes qui disposent déjà d'un savoir faire et d'un
réseau qui fonctionnent dans le circuit traditionnel.
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